Puis on toqua à ma porte de chambre, je me demandais ce que cela pouvait bien être puisqu'il était trop tôt pour le petit-déjeuner.
«Bonjour, j'ai quelque chose à te donner, ça a été retrouvé dans ton ancienne maison. Nous ne pouvions pas le brûler! Puis-je entrer?
-Oui, entrez, dis je d'une voix assez faible.
-Voici une lettre, il m'a semblé que je devais te la donner étant donné qu'elle était à votre famille.»
Je me tut tout en prenant la lettre. Son cachet était cassé, donc elle avait déjà été lu par quelqu'un d'autre. J'espèrais, en cette lettre, trouver un indice à propos du meurtrier! J'ouvrais l'enveloppe, pour sortir une feuille de papier pliée en trois. Je la dépliais pour connaître son contenu.
« A mon cher ami, Henri,
J'avais entendu de ta bouche que tu cherchais une nouvelle maison, plus grande que celle où tu habites actuellement à cause de ton futur enfant. De ce fait, j'ai cherché une maison pour toi, sans succès. Je veux bien t'avouer ma surprise quand j'ai trouvé cette maison! Je ne m'en souvenais même plus à force de la voir! Il y a beaucoup de travaux à faire, mais j'aimerais que vous la visitiez, toi et Mary. Je te donne l'adresse au cas où tu ne t'en souviendrais plus, ce qui est tout à fait possible:
98 avenue du Chemin
Ton ami, Robert.»
C'était cette même maison: celle où l'on avait retrouver les corps de mes parents. Malheureusement, Robert n'était plus là car il était retourné en France, son pays d'origine. Je ne pouvais donc pas lui poser la moindre question. Le jours passaient, et les victimes se faisaient nombreuses: quatre en trois semaines, sans compter mon père et ma mère. Donc six. Non, sept! Ma mère attendait un enfant.
Je passait donc pour la x-ème fois devant cette maison. Puis je découvris une femme évanouie. Sûrement encore une victime. J'avais décidé d'abandonner, tout cela ne servait à rien et l'enquête n'avançait pas.
Mais quand j'eus vérifié si la jeune femme était vraiment morte -une coutume depuis les morts retrouvés devant cette maison-, son cœur battait encore! J'avais un espoir de résoudre cette affaire, et c'était grâce à cette femme que j'avais repris courage. Finalement, avec l'aide de quelques personnes, nous transportâmes la jeune femme à l'hôpital. Les minutes passaient au rythme des heures, et l'attente était longue. Le médecin vint me parler.
«Vous savez, la jeune femme que vous nous avez ramenée est réveillée.
-Ah! Mais c'est-, le médecin me coupa.
-Mais ses jours sont comptés...»
A ce moment là, je courais le plus vite possible pour atteindre le dortoir où nous avions transporté cette femme. «Ces jours étaient comptés...» Cette phrase continuait de résonné dans ma tête. Elle était ma seule chance, il fallait donc que je me dépêche avant que le pire n'arrive! J'avais un point de côté, mais je fût quand même parvenu au dortoir. A ce moment là, je cherchais cette femme, seule survivante mais elle serait bientôt morte. Puis je la vis. En fait, elle était juste à côté de moi. J'étais assez gêné à ce moment là, de ne pas l'avoir vu.
«Euh... Bonjour... Je m'appelle Christopher Gaunt, et vous?
-Élisabeth, Élisabeth Walker.
-J'aurais besoin de vous interroger, à propos de ce qui vous est arrivé. Dis-je d'un ton sobre.
-Ah... Je vois... Dans ce cas, je vais vous raconter. J'avais reçu une lettre de la part d'un certain «monsieur Pierson». Dans cette lettre, cette personne écrivait qu'une maison était disponible au «98 rue du Chemin». Je suis donc allée visité cette maison. Par la suite, quand je suis entrée, je suis allée visitée les couloirs, les chambres et tout ce qui s'en suit. Puis je suis arrivée devant la cave. Il faisait nuit noir bien qu'a l'extérieur c'était l'après-midi. Par la suit, je ne me souviens que d'une sensation: la sensation qu'on «buvait» ma vie.
-Je vois, mais je ne vois vraiment pas comment l'on pourrait «boire» la vie! Répondis-je l'air sarcastique.
-Je vais vous montrer la preuve...»
Dès qu'elle eu dit ça, elle me montra son cou. Il y avait de trous rouges au niveau de la veine. A ce moment, je compris la cause de son décès. Deux trous rouges: c'était la marque d'un vampire, créature de la nuit avide de sang pour survivre.
J'étais assez choqué. Pour être certains que tout cela était vrai, je devais visiter cette maison: en particulier la cave.
__ Je partais en direction de la rue du Chemin, tout en réfléchissant à ce nom: «Pierson». Ce nom me disait quelque chose, me rappelais quelqu'un que je connaissais. J'arrivais au 92. Encore quelques numéros. 94, plus que deux, 96. Puis je vis le 98. Cette maison était toujours aussi terrifiante. Les arbres avaient l'air d'avoir changé de forme, mais ils avaient toujours l'apparence d'un être humain qui avait subit la pire peur de toute sa vie, peut-être la peur de la mort? Je remarquais qu'il y avait plus d'arbre que la dernière fois, dont un qui n'avait pas de «visage», du moins qui n'étais pas comme les autres.
J'entrais sur le territoire de l'assassin en passant par le portail de fer, mais je doutais: naturel? Ou surnaturel? Non, c'était sûrement un assassin, rien d'autre! Mais alors... Que signifiaient ces marques? Ces deux trous rouges? Je doutais...
J'avais peur, mais je devais continuer jusqu'au bout: pour toutes les victimes de cet assassin... Ou vampire? Non, assassin!
Je pénétrais dans la maison. En pleine après-midi, comme les autres personnes avant moi. Par contre, je commençais par la cave, car c'est là qu'Élisabeth m'avait dit qu'elle s'était évanouie, c'était donc sûrement là qu'il tuait les visiteurs.
C'est là que je vis une forme familière. Robert... Robert Pierson! Mais oui! Mais pourquoi envoyait-il toutes ces lettres? Mais il m'avait vu alors que je ne faisait pas attention à ma discrétion, car c'était inutile à mon goût.
«Bonjour, Christopher. Alors, tu es venu? Je n'en attendais pas moins du fils de mon soit disant meilleur ami.
-Qu'avez vous fait à toutes ces personnes?! J'avais peur, mais je ne voulais pas abandonner, pas aussi prêt du but!
-Mais rien. En tout cas, leur sang était... Délicieux, je pense que celui d'un jeune garçon comme toi sera tout aussi bon!»
Il n'était pas comme d'habitude: sa voix était plus grave, et sa peau extrêmement pâle. Il avait aussi des yeux rouges sang vitreux. Un vampire, comme toutes ces histoire fantastiques que je n'aimais guère. Je ne l'aurais jamais cru. Il avait complètement changé. Puis il s'approcha de moi, il me faisait encore plus peur que cette maison! Je tremblait. Pétrifié par la peur, je ne pouvait plus bouger.
Étrangement, je sentais quelque chose qui essayait de me faire bouger. Et c'était grâce à cela que je survécu face à Robert, ou plutôt ce vampire. Car après avoir couru, j'eus réussi à prendre une torche. Dans les histoires fantastiques, les vampires ont peur du feu. Le seul problème, c'est que je n'avais rien pour pouvoir allumer la torche. Mais elle s'alluma toute seule! J'étais plus que surpris. Quand le vampire arriva, il se jeta sur moi. Sa soif de sang était grande, mais je réussi à le vaincre en brûlant son cœur. Par la suite, je me suis évanoui. Mais je me souviens qu'à mon réveil, il y avait des cendres à mes pieds. Ces livres qui parlait de vampire m'auront beaucoup aidé, si je n'avais pas lu ces livres, je n'aurais pas su comment le vaincre. Je finis par me relever pour me diriger vers la porte. Des policiers attendaient à la grille, l'air terrifiés. Ce jour là, je n'avais pas remarqué que les arbres étaient en sang. Peu de temps après, Élisabeth mourut. Mais j'avais tiré des leçons de cette expérience, comme celle où «Le surnaturel existe, mais il ne se montrent qu'a un certain moment». Finalement, j'avais pris goût au histoires de surnaturel. Mais je regretterais toujours de n'avoir pas cru au surnaturel plus tôt.